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Le modèle traditionnel de facturation de l'assurance contre les accidents du travail s'est révélé défectueux pendant la pandémie.
En règle générale, une estimation de la masse salariale sur 12 mois est effectuée à l'avance et le paiement est effectué pour la totalité des primes. À la fin de cette période, il y a un audit.
"Comme vous pouvez l'imaginer, pendant la pandémie, un grand nombre de ces salaires estimés ne se sont jamais matérialisés, et maintenant vous avez des transporteurs qui renvoient des chèques de remboursement importants aux assurés, ce qui est inconfortable pour tout le monde", a déclaré Adam Beck, président et directeur général d'InsurePay, à PYMNTS. "Ils sont tous, dans l'ensemble, en train de regarder de plus près la facturation des salaires en tant qu'initiative stratégique.
InsurePay facilite la facturation des salaires grâce à sa plateforme Pay-As-You-Go (PayGo) qui calcule les primes d'indemnisation des travailleurs sur la base des données salariales réelles. La société a constaté que les compagnies d'assurance qui ont proposé la facturation des salaires et l'ont promue comme une option parmi d'autres en font désormais leur préférence, et que les compagnies qui ne l'ont pas encore proposée se dépêchent de mettre en place cette solution.
"Cela permet d'aligner l'exposition au recouvrement des primes, de minimiser l'audit, et nous constatons dans ces livres une augmentation de 10 % de la rétention des assurés, ce qui, comme nous le savons, est très important pour les assureurs", a déclaré M. Beck. "Cette valeur ajoutée est donc en train de s'imposer sur le marché des compagnies d'assurance.
Rencontrer le client dans l'espace numérique
InsurePay a annoncé le 11 janvier qu'elle avait obtenu un investissement de série B et utilisé une partie des fonds pour acquérir Split Limit Studios et sa solution TRUPAY.
Outre les avantages de la facturation des salaires, la plateforme d'InsurePay permet aux transporteurs d'offrir à leurs clients une expérience numérisée de bout en bout, qui s'intègre à la technologie déjà en place chez les transporteurs.
"C'est devenu un élément important de la feuille de route", a déclaré M. Beck. "Nous ne cessons de l'entendre : il s'agit de s'approprier l'expérience du client et de le rencontrer là où il se trouve, c'est-à-dire dans l'espace numérique.
Sensibilisation croissante à la facturation des salaires
InsurePay estime qu'il est possible de proposer des solutions de ce type pour d'autres branches d'assurance dans lesquelles la paie est un élément important du calcul de la prime. La société prévoit également de déployer à court terme une solution de paiement robuste qui lui permettra d'offrir à ses clients davantage d'options pour le paiement des primes.
Une autre opportunité de croissance concerne les décaissements. Les transporteurs émettent des centaines de milliers de chèques chaque année, ce qui est extrêmement coûteux.
"Nous pensons qu'une relation avec InsurePay met en place les rails qui nous permettront, dans un avenir assez proche, d'aider ces transporteurs à effectuer des paiements dans l'autre sens à un prix beaucoup plus avantageux et avec une expérience bien meilleure pour l'utilisateur final", a déclaré M. Beck.
Avec ses solutions actuelles pour l'assurance contre les accidents du travail, InsurePay a souvent servi les entreprises d'aménagement paysager, les entreprises de construction, les entreprises de recrutement et d'autres qui ont une masse salariale variable ou des activités saisonnières. De plus en plus d'entreprises sont sensibilisées à la facturation des salaires et à ses avantages, ce qui favorise l'adoption de cette option.
"Il s'agit tout simplement d'une meilleure solution", a déclaré M. Beck. "Pour l'assureur, cela se traduit par une meilleure rétention, un audit moins poussé et une gestion de l'exposition à l'argent des primes, ce qui, en fin de compte, est ce qu'il recherche. Pour le consommateur, encore une fois, des audits moins fréquents et surtout la possibilité de gérer les flux de trésorerie.